mercredi 22 octobre 2014

Current mood

C'est fou comment, avec peu de choses (i.e. des talons, des bas et un porte jarretelles), on peut se sentir sexy. Et forte. Forte et sexy, c'est ça.
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Je vous laisse sur ces quelques mots pour aujourd'hui. J'ai de la compagnie.



mardi 21 octobre 2014

Résurrection.

Bon, ok, ce titre est un peu pompeux.
Je n'étais pas vraiment morte.
Promis.

J'ai même posté deux nouvelles photos sur Uplust il n'y a pas si longtemps. J'ai passé mon profil en privé par contre. Je m'y sens plus à l'aise. Surtout avec le succès que rencontre le site. Et certains membres qui avaient du mal avec les limites. Je ne suis pas difficile, j'accepte quasiment toutes les demandes ... tant qu'il y a une photo ! Peu importe laquelle d'ailleurs. J'apprécie juste que les gens jouent le jeu. Au moins un peu.

J'avais juste disparu de la circulation pendant quelques temps (un doux euphémisme pour dire : des mois entiers). Mais je suis toujours là. Et de retour sur ce blog. Peut-être pas pour longtemps, c'est vrai. J'ai un vrai problème avec ça. Je n'arrive pas à être constante. A m'impliquer à long terme dans quelque chose. Tout m'intéresse, ou presque. Je fonce dedans, tête baissée, et quelques jours / semaines / mois (rayer les mentions inutiles) après je passe à autre chose. Avec la même ferveur. Mais au détriment du reste. Vous rajoutez à ça une bonne dose de procrastination, ça fait un beau combo. Et peu d'actualités.

Je suis revenue avec quelques idées en tête. De quoi écrire. Le problème c'est que le temps que je retrouve comment on se connecte à Blogger, c'est déjà reparti. Et pour ça, je n'ai pas d'excuse. J'ai une capacité de concentration assez aléatoire. Et la mémoire qui va avec. Je vais pouvoir me focaliser sur quelque chose de futile pendant des heures sans trop m'en rendre compte. Et l'instant d'après je vais oublier un truc super important.

On va faire avec ce qu'on a du coup. Un petit billet d'humeur sans grande utilité.

Je ne sais pas s'il y a des lectrices (ou des gens qui passent ici tout court à vrai dire) mais je tenais à partager une sensation : c'est fou comment, quand on ne porte pas de soutien-gorge, on a l'impression de se balader avec une pancarte géante sur laquelle clignote "JE N'AI RIEN SOUS MON T-SHIRT". J'ai fait les retouches de mon tatouage il y a peu (et ouais, maintenant je suis une vraie, une dure, une tatouée). Et il est sur les côtes. Je me suis dit que c'était une bonne idée comme endroit, pour un premier tatouage. Pour garder un bon souvenir, ne pas avoir trop mal. Je ne regrette pas pour autant, je l'aime d'amour et il aura probablement des copains par la suite. Bref, revenons en à nos moutons. J'ai fait les retouches, du coup je suis privée de soutien-gorge quelques temps (ce qui m'embête un peu, j'ai fait quelques jolis achats avant, et je n'aurai pas l'occasion de les tester en pratique avant un moment du coup). Comme je l'avais été quand je l'ai fait d'ailleurs. Et bah vous savez quoi ? C'est dur. Je pense très fort que tout le monde s'en tape. Que personne ne remarque quand on n'a pas un débardeur tout fin, à moitié transparent ou super échancré, ce genre de chose. Et puis, dans tous les cas il y a un t-shirt dessus. Voire même un pull. Et pourtant j'ai toujours l'impression que tout le monde le sait. Je m'étais fait violence pour sortir comme ça. Là, c'est la deuxième fois en peu de temps, je le vis mieux (et puis avec un pull ou un sweat par dessus : who cares). Mais j'ai du ré-apprendre à cohabiter avec mes seins en liberté. Chez moi, pourtant, ça ne me pose pas problème. On peut pas dire que, dans l'intimité, je sois très pudique. Surtout à ce niveau. La logique. J'aime la logique.


(Cette photo est une parfaite transition en fait : il y a des seins, il y a Vex, je vous laisse faire le lien)

Je fais une fixation assez étrange sur Iggy Azalea en ce moment sinon. Ce n'est pourtant, a priori, pas mon style de femme. Mais je ne sais pas. Il y a quelque chose chez elle qui me plait. Et sur Rita Ora. Et Adèle Exarchopoulos. Et Ashley Vex (son twitter). Oh, et non, il n'y a aucun rapport entre elles (quoique pour les deux premières ça se discute, vu qu'elles ont fait un duo). Du coup, j'ai bien envie de tester le blond. Sur moi je veux dire. "Du coup" n'était peut être pas très bien choisi, ce n'est pas franchement la suite logique, mais je me comprends. Je me demande ce que ça donnerait. Et ce que ça changerait dans le regard des gens. Mais je doute que ça m'aille très bien. Je suis vraiment brune à la base. Il faudrait que je trouve un moyen de tester ça, quelques jours. Sans passer directement par la case "Salut gentil coiffeur, tu me décapes les cheveux stp ?".

Je vais m'arrêter là. Parce que bon, ça serait bête de vous faire fuir avec un énorme pavé à peine revenue. Je vous quitte en musique.


jeudi 17 avril 2014

Et les femmes dans tout ça ?

Ce semestre, comme au précédent, je suivais un cours sur la communication et les médias. Ce semestre, comme au précédent, on a du faire des exposés. La différence, c'est qu'à part un grand thème, on avait le champs libre. Du coup, on a tous choisi ce dont on parlait. Et la façon dont on en parlait.

Quelque chose m'a marquée. Dans tous les exposés, ou presque : la place de la femme. C'est là qu'on s'aperçoit que les clichés ont la vie dure. Même chez les jeunes. Même involontairement. Même si on pense être ouvert d'esprit.


J'ai retrouvé ça quand on a parlé d'internet. Et plus particulièrement des risques d'internet. Ce qui m'a dérangée ? Une image. Je vous dresse le tableau : d'un côté de l'image, une femme devant un ordinateur portable tout mignon, sur un balcon avec une vue panoramique sur un centre ville. Classe, cheveux longs mais attachés, mince, une robe pas trop courte mais pas trop longue non plus, des talons, un peu de rouge à lèvre et des cœurs plein les yeux. De l'autre côté, un mec dans une chambre, sans fenêtre, devant un ordinateur fixe. Une crête sur la tête et, aux murs, des posters sur lesquels se devinent des formes de femmes nues. Je vous laisse deviner qui est le méchant de l'histoire.

C'était tellement caricatural. Je suis peut-être dans une situation particulière, c'est vrai. J'ai moins de tabous que d'autres. Mais merde quoi. À part diffuser encore plus des stéréotypes, ça sert à quoi ce genre de campagne ? Un mec avec une crête, voire des tatouages et, comble de l'horreur, des piercings, c'est ça le mal incarné ? Quelqu'un qui apprécie les photos érotiques ou pornographiques est forcément un prédateur ? Une femme ça implique forcément le combo cheveux longs + robe + talon + recherche du prince charmant ? Si c'est le cas, autant vous dire que je suis dans la merde.


J'ai retrouvé ça quand on a parlé du cinéma. Quand elles ont listé les différents styles de films. Et à qui ils s'adressaient. Au delà du fait que c'était très superficiel et assez erroné sur le fond (3 ans d'études de cinéma, ça laisse des traces), je crois qu'elles ont foncé tête baissée dans tous les clichés. Les films d'actions ? C'est pour les hommes. Les thriller aussi. Et les films d'auteurs. Les femmes ? Quelques comédies. Mais pas trop dur à comprendre surtout hein, on ne sait jamais. Et les histoires d'amour. Ah, les histoires d'amour ...

Alors oui, ok, ce genre de films s'adresse plutôt aux femmes. Ils sont tournés, produits, marketés pour ça. Mais de là à dire que les femmes s'y retrouvent parce que c'est ce qu'elles cherchent. Toutes. Même inconsciemment. Ça m'a gênée. Toutes les femmes ne cherchent pas le prince charmant. Toutes les femmes ne s'imaginent pas avec un pavillon de banlieue, des gosses et un labrador dès qu'elles croisent le regard de quelqu'un. Je vais prendre mon exemple, mais c'est le seul que j'ai sous la main, là, maintenant. Je suis incapable de me projeter plus de quelques semaines en avant. Je prends les choses comme elles viennent. Si ça se passe bien, tant mieux. Si ça se passe mal, tant pis. Et j'ai la prétention de penser que je ne suis pas la seule. À l'inverse, des mecs à la recherche du grand amour, j'en connais. Qui y croient. S'attachent. Se voient déjà des années plus tard, la bague au doigt. Est-ce que ça fait d'eux de faux hommes ? Est-ce que ce sont des femmes refoulées ? C'est un peu ce que ce genre de raisonnement laisse penser. À tort.

J'ai retrouvé ça quand on a parlé de la publicité. Mais c'était la première fois. La première fois depuis le début du semestre que quelqu'un intègre dans son exposé les différences entres hommes et femmes. Comment ils sont ciblés, traités. C'est la première fois que le mot stéréotype apparait. La première fois que quelqu'un développe une opinion critique. Prend du recul. Et ne répète pas bêtement les clichés qu'on lui sert sur un plateau d'argent au quotidien. C'était maladroit. Trop court pour aller au fond des choses. Pas toujours très bien documenté. Mais ça avait l'avantage d'être là. D'exister.


J'en ai un peu parlé autour de moi. Vite fait. Très vite fait. Je sais que si je donne mon avis comme ça, entier, ça ne passera pas. Si j'exprime mes envies. Mes désirs. Ma vision des choses. Ce qui me dérange. J'ai survolé ça du coup. Mais j'en ai parlé. Personne n'avait relevé. Personne trouvait ça anormal. Personne n'avait vraiment de point de vue à ce sujet. Je me dis que définitivement, on n'en parle pas assez de tout ça.


J'en profite pour vous glisser quelques liens en rapport du coup :

Stéréopub, un blog qui s'attaque justement à cette notion de stéréotypes dans la pub. Pour mieux la comprendre. En saisir les enjeux. Les conséquences. Je vous encourage à faire le petit jeu qui va avec. Ça permet de se rendre compte que même si c'est un vrai problème, ce n'est pas si simple, et que ça divise les avis.

Un article à lire du côté de chez MadmoiZelle. Parce qu'on n'est pas les seules à supporter ces stéréotypes au quotidien. Les "sois un homme" et autres injonctions du genre sont loin d'être innocentes. Y a moyen que le documentaire en question soit intéressant. Je vous dirai ça.

Les poses de Miranda Kerr pour GQ reprise par un homme, vous en avez sûrement entendu parlé. Je ne sais pas si vous avez pris le temps de lire les commentaires par contre. Ça change d'un site à l'autre, c'est sûr. Mais il y a un tel déferlement de haine autour. Dans tous les sens. C'est assez hallucinant de voir les réactions que ça peut provoquer. Ça prête à réfléchir.


Bisous.

mardi 15 avril 2014

Cyber bondage #2

J'ai l'impression de ne pas avoir de vie en ce moment. De bosser. Bosser. Bosser. Manger parfois. Dormir aussi. Et bosser, encore. En attendant vendredi soir (période de partiels qui se termine, ça se fête !) et des jours plus calmes pour écrire de nouvelles choses par ici, je vous proposer une petite balade sur internet. Commençons par mettre de la musique.

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Voila, vous me suivez ? C'est parti.
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♠ Je ne sais pas ce qu'ils prennent chez Marcel, mais ça a l'air pas mal du tout. Le résultat ? Une websérie pour Oasis plutôt fun. Et Youpomm. J'adhère.
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♠ Impatients de voir la suite de Game of Thrones ? Pas encore eu le temps de voir les épisodes ? Vous ne suivez pas la série et vous vous en foutez ? Peu importe la réponse : ce sont toutes de bonnes raisons pour découvrir Game Of Boobs (lancé par Pornostagram d'ailleurs). 7/10 pour ma part. Va falloir que je m'entraîne un peu. Ça me donnera l'occasion pour regarder GoT. Et des seins.
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♠ Le porno féministe, c'est quoi exactement ? Ovidie en parle juste ici. C'est assez intéressant. Ça permet de l'aborder comme il faut. D'éviter les clichés. De savoir de quoi il est vraiment question.
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♠ J'ai un peu menti. Entre deux séances de révisions, j'ai du temps pour moi. Pas beaucoup c'est vrai. Suffisamment pour faire quelques nouvelles photos et les poster par ici. Et mettre un peu à jour mon Tumblr. Y ajouter de nouvelles découvertes qui font plaisir aux yeux. Je passe aussi sur Twitter. Même si je n'ai pas encore pris tout à fait mes marques là bas. Que je n'ai pas le tweet instantané. J'y travaille.
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Et ... voila. Ce sera tout pour aujourd'hui. Pas le temps de me perdre davantage dans les méandres d'internet. Hâte d'en avoir terminé avec cette semaine. De prendre un peu de temps pour moi. Faire de nouvelles photos. Reprendre ce blog en main. Me faire plaisir aussi. Ça bouillonne en moi. Envie de lâcher prise. D'évacuer cette tension. De m'amuser. Quoi de mieux que le sexe pour ça ?
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Sur ces belles paroles, je retourne à mes fiches.
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Bisous.
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dimanche 6 avril 2014

Paradoxalement votre.

Il paraît que c'est toujours bien, un peu de mystère. De complexité. De surprises. Que quand c'est trop simple, ça n'a aucun intérêt. Il paraît. Ce n'est pas faux d'ailleurs. J'aime les gens curieux. Qui osent. Qui s'intéressent. Qui te surprennent. C'est tellement plus enrichissant et intéressant. À vivre pour soi, c'est une autre histoire.


Je suis un paradoxe ambulant. Et parfois, je m'en passerai bien. Sur le plan sexuel par exemple.Je pense être quelqu'un de plutôt libérée. Une fois lancée, j'ose. J'ai assez peu de tabous. Et quand quelque chose me tente, j'essaie. Je n'aime pas la frustration. Oh, bien sûr, jouer, titiller, suggérer, ça m'amuse. Ça m'excite même. Mais étouffer ses désirs, ses idées, par peur de paraître facile ou je ne sais quoi, je ne sais pas faire. Ça en a surpris plus d'un d'ailleurs il paraît. Même en me connaissant bien avant, en tant qu'amie. Une surprise plutôt positive d'après eux. Tant mieux.

Dans ces moments, je n'ai aucun problème avec mon corps. Me montrer nue ne me dérange pas. Entièrement. Crument. Sexualiser chaque centimètre de ma peau. Chacune de mes attitudes. Les lumières allumées. Dans une rue déserte. Dans un car blindé en profitant du sommeil des autres. J'assume, j'ose et je n'en regrette rien.

Mais le reste du temps ... Le reste du temps, c'est une autre histoire. Je suis incapable de me regarder dans un miroir plus de quelques secondes. Incapable de faire la paix avec mon corps. De me rendre compte de l'image exacte que je renvoie. Incapable d'accepter mes défauts. Effrayée aussi. Toujours à me demander ce que les autres pensent en me voyant. Toujours à me cacher. Me replier sous un grand pull. Garder mes jambes enfermées dans un jean. M'effacer. Quand on rajoute à ça une timidité presque maladive, c'est le combo gagnant. Oh, bien sûr, je lutte. Je lutte contre tout ça. J'avance doucement. Surtout sur la timidité. Pas pour aller contre ma nature, juste pour arriver à faire ce dont j'ai envie. Arrêter de me poser toujours des dizaines de questions avant de me lancer. Mais ce n'est jamais facile. Et ça peut en surprendre plus d'un je pense. Ceux qui ont atterri sur ce blog via mes photos pornostagram par exemple.

Ce n'est pas facile, vous savez. Cette dualité. Ce paradoxe. Surtout quand une partie de nous aime jouer. L'aventure. La surprise. Quand la seule chose qui contrôle cette partie de nous semble être l'envie de se faire plaisir. Parce qu'on sait que la vie est bien trop courte. Que tout peut basculer n'importe quand. Et qu'on a envie de vivre comme on en a envie. D'oser. Ce n'est pas toujours évident d'être tiraillée comme ça. De se dire d'un côté qu'on a envie de se lâcher. De fantasmer sur une proposition. D'avoir envie d'y aller l'esprit léger, de prendre son pied. De passer un bon moment entre adultes consentants, sans conséquences. Juste se faire plaisir, prendre du plaisir, en donner. Putain. Ça donne envie. Si seulement ... Si seulement il n'y avait pas cette autre facette. Qui me bouffe. Qui me fait douter. Hésiter. Qui semble me souffler à l'oreille que je n'en aurai pas le courage. Que je n'y aurai pas ma place. Cette sorte de haine envers moi-même qui me dit qu'on ne joue pas dans la même catégorie. Que je vais décevoir. Ah bordel. Je m'en passerai bien.

Ce n'est pas toujours facile de se situer. De se trouver. Surtout quand on ne se reconnaît pas dans la plupart des codes pré-établis. Quand on se limite volontairement dans nos discours. Par peur de choquer. De créer un décalage qui met mal à l'aise. Avec les autres, mais aussi avec l'image qu'on leur renvoie. Entendre du slut-shaming à longueur de journée, plus ou moins conscient, ça n'aide pas. Ça ne créé pas vraiment un atmosphère propice à l'honnêteté. Quand vous entendez des mecs qualifier une fille de chienne parce qu'elle est sortie avec deux mecs différents lors de deux soirées, vous vous voyez mal assumer que vous pouvez coucher le premier soir ou avec un parfait inconnu sans problème. Juste parce que vous en avez envie. Et prendre votre pied. Quand le moindre contact trop poussé entre une fille en couple et un mec provoque des commentaires douteux sur sa vertu, qu'on dit que c'est le genre de fille à sucer avec un ton condescendant vous vous voyez mal balancer que vous aussi vous aimez sucer. Vous aimez avoir un sexe en bouche. Donner du plaisir. Ce sentiment de puissance que ça peut donner. Se dire qu'on arrive à mener quelqu'un à l'orgasme avec ses lèvres et sa langue. Sentir le sexe se contracter et le sperme arriver dans votre bouche, sur votre langue. Surtout quand vous pensez renvoyer l'image d'une fille discrète. Pas forcément à l'aise avec elle-même. Un peu effacée.


J'imagine parfois la tête des gens si je leur racontais d'où vient mon sourire. Si je leur disais que j'ai profité d'un creux dans mon emploi du temps pour m'envoyer en l'air. Me faire prendre en levrette au milieu du salon, sans même prendre le temps d'arriver jusqu'à la chambre. Le plaisir que je peux avoir à sentir un sexe se glisser entre mes fesses. À ce qu'on me tire les cheveux, au bon moment. Comment une claque sur mes fesses peut me faire décoller. Quand je vois à quel point je peux être paralysée par moment. Par la peur. Le doute. Un peu de haine envers moi même. Je ne comprends pas. Je m'en passerai bien. Cette dualité, ce paradoxe, va finir par me déchirer littéralement en deux un jour.

En attendant, je vais retourner jeter un coup d’œil aux nouveautés sur Le Tag. Et penser à demain, ou mardi, quand je recevrai mes nouveaux jouets et que je pourrai enfin les tester. J'en ferai probablement un retour en image sur pornostagram d'ailleurs. Histoire d'être encore un peu plus logique et cohérente.

mercredi 2 avril 2014

See You Soon

Manque de temps. D'idées. Fatigue.

Je me suis levée lundi avec plein d'idées en tête pour ici, mais avec tout ce que j'ai à faire en ce moment, une fois rentrée et devant mon clavier, impossible de sortir un truc.

Probablement un nouvel article avant la fin de la semaine. Je me rattraperai pendant celle à venir sinon.

A très vite.

samedi 29 mars 2014

Time Square

Aujourd'hui, je bossais. Enfin, je devais bosser. Comme je suis quelqu'un de moderne, je travaille sur mon ordinateur. Autrement dit, j'ai passé la moitié de ma journée à glander sur internet. En grande partie sur Pornostagram d'ailleurs. Sur un site de lingerie aussi. Et sur quelques sexshops en ligne. À la fin il n'y avait plus qu'un mot dans ma tête : sexe. À un point assez obsédant. Vous voyez les immenses enseignes lumineuses ou publicités qui clignotent ? C'était sensiblement le même délire dans ma tête. Un genre de Time Square du cul.


Évidemment. Merci hein. MERCI.

J'essaie de me sortir un peu ça de la tête, et on me balance Hôtel California suivit de deux beaux gosses tatoués à la télé pendant que j'écris ça. Soit une des chansons qui figure sur ma liste de chansons qui donnent envie de faire l'amour toute la nuit, suivie du genre de mec qui me rend, hum, moite on va dire. Deux en plus. Combo breaker : on rajoute le fantasme du threesome avec.

Enfin bref. Au moins, mon après-midi a été plutôt fructueuse. Pas pour le boulot. Mais je suis tombée sur un paquet de trucs sympas. Et d'autres moins.


Un blog déjà. Bon, évidemment, il est en pause depuis décembre. Faut que je le découvre maintenant qu'il n'est plus mis à jour. Mais il vaut quand même le détour. C'est ici que ça se passe, chez La Preuve Par Moi. J'aime la façon d'écrire. Et puis je m'y retrouve assez, surtout dans cet article (spoiler : ça parle de faciale). Que j'avais commenté d'ailleurs, mais manifestement POUF ça a disparu. Ou alors c'est en attente de validation. Coup de cœur pour cette réplique, dans l'article sur la Bad Girl. Il FAUT que je trouve l'occasion de la replacer.

- Tu sais, c’est pas un stratagème de séduction. Je ne veux juste pas te voir.
- Samedi ?
- Je dine avec mes parents.
- Je ne veux pas diner avec toi.
- Je baise avec mes parents.
- Je ne veux pas bai… QUOI ?

J'ai vu la nouvelle vidéo de Rémi Gaillard sinon. Elle m'a limite donné envie de gerber. Sérieusement. Et pourtant je pense être plutôt portée sur le cul. Je n'ai rien contre le sexe. Encore moins contre le sexe en extérieur (si vous n'avez jamais eu l'occasion de tenter : foncez). Je n'ai rien contre le fait de sexualiser son corps. Je pense que mes photos sur Pornostagram peuvent en témoigner. Je voue un profond mépris à ceux qui banalisent et encourage la culture du viol en revanche. Ce que je veux dire par là, c'est qu'on doit pouvoir choisir quand on veut sexualiser son corps. Et avec qui on veut avoir des rapports. Même s'il ne s'agit ici que d'illusions d'optique. Une nana penchée, en train de faire ses courses, n'attend pas qu'un mec vienne la prendre en levrette. Je le prendrai très mal personnellement. Et pourtant une bonne levrette claquée comme on dit, c'est sûrement un des trucs qui me fait décoller le plus vite. Mais voila, j'estime avoir le droit de choisir le contexte, et la personne. Je trouve que ce genre de vidéo laisse penser que les femmes n'attendent que ça. À n'importe quel moment. Même si elles ne le disent pas. Que c'est normal de voir leur corps uniquement comme un objet sexuel potentiel alors qu'elles sont juste en train de lire, assise ou je ne sais quoi. Et que c'est marrant de le faire. Ce n'est pas le cas. Et la culture du viol est bien assez présente et bien trop souvent tue, elle n'a pas besoin de ça. Pas de lien pour la vidéo pour le coup. Pas envie d'en faire la pub. Et puis, si vous voulez la voir, elle n'est pas franchement dure à trouver.

Bref. Revenons-en à des trucs plus sympas : la lingerie et les sex-toys.

J'ai une passion pour les deux. Le seul problème c'est que ma carte bleue ne semble pas partager cet amour. Bon, je la comprends un peu. Être étudiante et aimer la lingerie fine, les sex-toys de compèt, ça semble assez peu compatible. J'ai envie de craquer quand même. Mais il faut pas. Mais j'en ai envie. Mais il faut pas. Mais ...

Comment ne pas céder devant ce genre de modèle aussi ? En voyant le prix et son relevé de comptes, ok.


(Pro-tip : le nœud se resserre, pour alterner entre téton caché et téton saillant. Elle est pas belle la vie ?)

J'ai découvert un nouveau sex-shop via son site aussi. Passage du désir. Oui, je vis dans une grotte parfois. J'ai bien aimé le site. Mention spéciale pour le lien Mon boss revient sur la page d'accueil, qui renvoie sur Google et un traitement de texte bidon. Je ne sais pas si ça fait vraiment illusion, mais ça m'a faite sourire. C'est le principal.

Ceux qui me suivent un peu sur Pornostagram savent que j'ai déjà deux jouets. Mais bon. Autant le plug est sympa, même si c'est tout ce qu'il y a de plus simple, autant l'autre est bof. Petit. Pas agréable. Heureusement qu'il était offert. Je ne suis pas résignée pour autant : il y a tellement de choses qui me tentent.
Un œuf vibrant, et la télécommande qui va avec. Ça doit être fun dans certaines situations. Genre en public. Surtout quand on ne contrôle pas.
▽  Des boules de geisha.
△ Le smart wand de Lelo, ou le Fairy. Le premier a l'avantage du design. Le deuxième est surnommé 30 secondes douche comprise. Pas besoin de vous faire de dessin pour vous expliquer l'origine de ce surnom.
▽ Un vrai gode. Gros. Tout simple, pas de vibration ou quoi. Plutôt réaliste (au niveau taille, texture, la couleur je m'en tamponne l'oreille avec une babouche).
△ Un plug de chez Rosebud. Ils sont beaux. Je les veux tous. Pas en même temps peut-être. Mais tous. Pourquoi pas un tailbud en prime. Ça peut être fun.

Bref. Je retourne chercher du boulot pour cet été. Je me connais. Je sais que je vais finir par craquer.

En prime, c'est toujours le Time Square du cul dans ma tête.

Cette soirée va être longue.

Je vous laisse avec de quoi en passer une bonne, de soirée : des boobs et de l'alcool.

Bisous tout plein.

vendredi 28 mars 2014

Vidéomeo

J'ai un peu de retard pour cet article. Je me suis surestimée pour le rythme de un article par jour. Enfin, sur le principe, non. En pratique, avec le boulot à côté, la fatigue et tout le bordel, ce n'est pas vraiment jouable. Je vais ralentir un peu je pense. Un article tous les deux jours, ce n'est pas si mal, si ?

Pour ce soir, je vais faire assez court. Le Tag Parfait a sorti sa cumpilation #28 aujourd'hui. Je crois que je suis tombée amoureuse. Plutôt que des mots, je vous encourage à aller voir la vidéo qui m'a fait cet effet. Ce corps. Ce visage. Ce sourire. Ce regard. Ça donne envie de ronronner.


(Je vous aurai bien mis la vidéo directement, mais je n'ai pas trouvé comment faire sur blogger vu qu'elle vient de Vimeo.) (Je suis encore assez nulle en blogging je crois.) (Si quelqu'un sait comment faire, je suis preneuse. Il aura ma gratitude éternelle et des cookies. Et une photo de boobs.) (M'en voulez pas trop pour la qualité des photos, ce sont des captures d'écran du coup. On fait comme on peut !)


Je retourne mater la vidéo.

Encore.

Balla Yana, le nom à retenir sinon.

jeudi 27 mars 2014

Cyber bondage

Aujourd'hui, des liens.

Internet je veux dire.

Je sens votre déception à cette annonce. Le titre était plus prometteur que ça. Je vais essayer de trouver des liens sympas pour compenser !

♠ Challenge en cours sur Pornostagram. Le thème ? Underwear. Ça vaut le coup d'y jeter un coup d'oeil. Il y a de jolis clichés. J'ai aussi joué le jeu avec ça, et ça. Je ne gagnerai clairement pas, mais c'est l'occasion de poster quelques photos de plus.

♠ Vous connaissez le jeu 2048 ? Je ne vais pas vous expliquer le principe parce que j'en serai incapable mais c'est assez addictif. Et chronophage. La première version que j'ai connu c'était celle ci. Des couleurs infâmes qui piquent bien les yeux, des loldogs, tout pour plaire. C'était sans compter nos amis de Fier Panda ! Ils n'ont pas traîné pour sortir une version avec des boobs, dans la lignée de leur boobsroulette (plutôt SFW ces temps-ci, mais ça varie). C'est assez perturbant au début, ça bouge dans tous les sens. Puis on y prend goût. J'ai fait mon meilleur score dessus. Coïncidence ? Je ne crois pas.

♠ Marre des boobs ? Comment peut-on en avoir marre des boobs ? Bon, chacun ses goûts après tout. Heureusement, il y a la version mâle. Avec des pénis. Plein de pénis. Elle est pas belle la vie ?

♠ Une fois qu'on est passé sur un réseau social, elles deviennent quoi nos données ? Nos informations ? Est-ce qu'on a vraiment le choix à ce sujet ? L'UFC Que Choisir a décidé de nous sensibiliser à ça à travers une petite campagne plutôt sympa. Rien que le nom déjà. "Sur les réseaux sociaux, vous êtes vite à poil" (qu'est-ce qu'on devrait dire pour Pornostagram alors ?). Je vous laisse voir les vidéos par vous même. La version femme ici, et homme juste là. Coup de cœur pour la version homme interactive. Toujours un plaisir de foutre un beau mec à poil, même si ce n'est qu'à travers un écran !

♠ Un projet qui date un peu mais que je soutiens vraiment : Mon corps m'appartient. Les explications juste ici, sur le blog de unejeuneidiote. Tout simplement parce que je pense que tous les corps peuvent être beaux à leur façon. Désirables. Tous ont des défauts. Tous ont des qualités aussi. Et que ce n'est pas parce qu'on décide de l'aimer, de le montrer, de l'érotiser qu'on est une salope ou je ne sais quoi encore. Mon corps m'appartient. Je peux être salope. Vraiment. Mais j'ai la prétention de vouloir décider quand, comment et avec qui.

♠ Tumblr regorge d'images. Pour le pire parfois. Pour le meilleur souvent. Je suis loin d'en avoir fait le tour, mais j'aime bien garder celles qui m'ont marquée sous la main. Quoi de plus simple qu'un tumblr pour ça, justement ? C'est par ici que ça se passe. J'aurai préféré faire ça sur Pinterest, c'est moins bordélique, mais leurs CGU n'étaient pas vraiment compatibles avec le contenu. Ah, au fait, c'est clairement NSFW.


Je vous laisse avec ces quelques liens. Vous trouverez bien votre bonheur dans le tas. Un petit GIF mignon tout plein pour la route.

Bisous bisous.


mercredi 26 mars 2014

Aujourd'hui, on lit : Juliette Society, par Sasha Grey

Je sais lire. C'est un bon début pour ce genre d'article. Et en plus vous savez quoi ? J'aime ça. Bon, dans l'année, je lis peu. Je trouve que le contexte ne s'y prête pas des masses. Je me rattrape pendant mes vacances : je dévore, littéralement. Mon seul problème c'est que, même quand je me laisse embarquer par un livre, j'oublie vite. Mon côté poisson rouge sûrement. Il n'est pas rare que je lise deux fois le même livre et de m'en rendre compte qu'un fois arrivée à la moitié. Du coup j'écris. Ce que j'en ai pensé. De quoi ça parle. Et c'est exactement ce que je vais faire ici.

Pour rester dans la lignée de l'article précédent, aujourd'hui, je vais vous parler de Sasha Grey et de son premier bouquin, Juliette Society.


Sasha, pour ceux qui ne la connaissent pas (sérieusement, c'est possible ?) ce sont des yeux de chat, une personne entière, cultivée, qui touche à un paquet de trucs dont la musique avec son groupe de noise et désormais l'écriture. Mais surtout, Sasha, c'est ça, ça ou encore ça. Et elle est plutôt douée dans ce qu'elle fait. Je lui envie assez ses talents pour les deepthroat d'ailleurs. Comment ne pas lire son livre pour voir comment elle se débrouillait niveau écriture ?


Juliette Society, pour faire bref, c'est une sorte de roman initiatique. Catherine, étudiante en cinéma, s'ennuie. Et comme bien des gens, dans ce genre de moment, elle fantasme. Petit à petit, ces fantasmes vont basculer vers le réel, en grande partie grâce à une autre étudiante, Anna, qui va lui faire partager ses récits. Puis ses expériences. Jusqu'à l'entraîner au cœur de la Juliette Society, une société secrète ou les riches et les puissants se laissent aller à tous leurs désirs, notamment des orgies phénoménales ou du sexe brutal, animal.

Autant vous dire que le sexe est au centre du roman. Si ça vous dérange, passez votre tour (que faites vous ici d'ailleurs ?). J'ai assez peu de références en matière de récits érotiques ou pornographiques, autant dire que j'attendais beaucoup du livre. J'avais peur d'être déçue. Par le genre, le récit ou par son auteure pour laquelle j'ai une certaine admiration. Au fil des pages, on alterne les scènes de sexes fantasmées par Catherine et celles qu'elle vit. C'est assez agréable d'ailleurs, ça permet un certain équilibre entre cru et cérébral plutôt réussi. Et puis, je dois avouer que même si j'aime bien les belles tournures, les belles lettres, parfois on a juste envie que ça aille droit au but. Que ce soit direct. Que ça nous pénètre d'un coup. Que ça mette un peu mal à l'aise. Quand je lis ce genre de roman, j'attends de ressentir un paquet de chose, et sur ça, Sasha, a plutôt bien réussi son coup. Je l'ai lu dans le train, en rentrant chez moi. Autant vous dire qu'en arrivant j'étais contente de retrouver mon copain.

Bon, je ne vais pas décerner le prix du livre de l'année à Juliette Society. Mais pour un début c'est plutôt prometteur. Si la belle continue dans cette voie, elle peut être sûre qu'elle aura au moins une lectrice. Le seul bémol pour moi ne se trouve pas dans les scènes de sexe. Un peu dans l'intrigue peut-être (pas mal mais rien de révolutionnaire - et puis, vu le temps passer à construire le décor, on espère beaucoup de la fin ce qui peut être assez décevant le moment venu). Surtout dans le reste. Pour reprendre les mots de Lulu Off The Bridge (dont j'aime beaucoup la critique), "il y a un côté bonne élève qui s'applique un peu voyant". Je me souviens avoir trouvé que ça virait un peu à l'étalage de culture par moment. Histoire de dire que même s'il s'agit de cul, l'héroïne et l'auteure en ont dans la tête. J'aime le cinéma pourtant, mais certaines références sont de trop, ou en tout cas, trop longues. Et elles n'apportent pas grand chose au final. Enfin, c'est Sasha, alors je lui pardonne. Et surtout, pour un premier roman, l'exercice lui réussit plutôt bien.

Du mal à comprendre certains avis par contre. Notamment ce qui est inscrit sur la quatrième de couverture, la comparaison avec Fight Club. J'ai cherché, mais à part une histoire de société secrète et un résumé sous forme de règles à suivre au dos du livre avec notamment "Trois — et c’est le plus important. Tout ce que vous verrez et entendrez à partir de maintenant doit rester entre nous" qui peut faire penser aux fameuses premières règles du Fight Club "Il est interdit de parler du Fight Club" je ne vois pas.

Au final, plutôt une bonne impression. J'aurai tendance à conseiller ce livre. Il se lit bien, et il tient ses promesses. Comme je vous l'ai dit, je suis rentrée avec pas mal d'idées en tête. Je suppose que c'est un peu le but de ce genre de littérature, non ?

Pour la route :
- Son interview sur Le Tag Parfait
- Sasha est aussi sur Twitter ou encore Instagram

À très bientôt j'espère, Sasha.


mardi 25 mars 2014

Pornostagram & boobies [NSFW]

Pour ceux qui ne connaissent pas encore, Pornostagram c'est un peu le même principe qu'Instagram, mais pour le porn. Ou, plus largement, pour toutes les photos en rapport avec le sexe, plus ou moins crues, plus ou moins esthétiques, ça dépend. L'idée c'est qu'une fois que tu as créés ton compte, tu peux poster une photo en quelques secondes en utilisant des filtres divers et variés.

J'en avais entendu parler peu de temps après la sortie, sur Le Tag Parfait, depuis je lurkais en douce, régulièrement, mais c'est tout. Et puis je sais pas, j'ai eu l'impression d'être un peu une escroc un jour, à mater tranquillement toutes ces photos d'amateurs (pas que malheureusement) sans jamais participer. J'ai décidé de me lancer, sous le pseudo de Minka toujours, et principalement avec des photos de boobs (en grande partie pour des raisons purement techniques : ce n'est pas simple de prendre autre chose en photo soi-même, surtout quand on a pas de miroir de plein pied ou autre). Rien de bien extraordinaires comme photos. Je me contente de ce que je peux, avec mon portable, on repassera pour la qualité de oufzor.


Pourquoi ? Grande question. Déjà, ça peut sembler évident, mais j'aime le sexe. Et les photos. Pas étonnant que j'ai atterri là dessus et passé pas mal de temps à mater. J'aime partager aussi. Et puis surtout, je ne m'aime pas spécialement. Dans l'intimité je suis très à l'aise avec mon corps, aucun problème à me balader les fesses ou les boobs à l'air, et je ne vais pas demander d'éteindre la lumière. Paradoxalement, au quotidien, mon corps et moi on est en guerre pour un paquet de raisons. D'une manière générale, j'aime pas faire dans le logique, c'est particulièrement vrai dans ce domaine. Bref. Du coup, c'est vrai que j'avais envie de voir comment mon corps pouvait faire réagir, ce que les autres en pensaient, de me regarder dans un miroir qui donne une réponse. Et j'ai été gâtée sur ce coup. L'accueil a dépassé toutes mes attentes : pleins de petits mots gentils, de followers, de j'aime, ... de quoi encourager à continuer !


J'apprends à m'apprivoiser, à apprivoiser le côté sexuel de mon corps en dehors de mon couple / ma chambre / mes relations intimes (rayer les mentions inutiles). Et puis, comme je l'ai dit, l'accueil est franchement agréable. Pas de jugements, juste des encouragements. Assez peu "d'invitations", de toute façon, je ne suis là que pour me montrer et mater pour le moment. Pas de propos lourds comme on peut en recevoir un peu partout ailleurs sur internet. J'ai l'impression de pouvoir disposer de mon corps comme je l'entends, et de pouvoir le partager, ce qui est rare à l'heure où on entend qu'une nana qui se fait agresser l'a bien cherché parce qu'elle était en jupe (cf ce qui est arrivé à Jack Parker, pour ceux qui vivent dans une grotte). Ce genre de paroles me donnent envie de gerber. Enfin, ce n'est pas le sujet. Revenons-en à notre site.

Pornostagram, ce qui est bien, c'est qu'il y a quand même une grande partie de photos amateurs, couples ou non. Bon, évidemment, des profils qui se remplissent grâce à Google image, ça existe. En le précisant ou non d'ailleurs. Mais il y a quand même toute une communauté amateur. Et ça, il y a pas à dire, j'aime. Voir des vrais corps, dans de vraies situations, dans lesquelles tu peux t'imaginer. Te dire que la vie, c'est ça, et pas que des corps en grande partie refaits, maquillés, retouchés, éclairés par des pros, ... comme on peut voir dans pas mal de pornos ou tout simplement dans la pub et les magazines au quotidien. C'est rassurant. On se sent à sa place. On se rend compte que le désir, la sexualité, sont des choses très personnelles. Que notre corps renvoie l'image qu'on veut renvoyer, qu'on peut être extrêmement sexy même si on ne ressemble pas à la dernière actrice bombasse du moment. J'ai rien contre les bombasses, loin de là. Crois moi que si tu me proposes une nuit avec Shakira, je n'hésite même pas. Et c'est aussi le métier des photographes et réalisateurs de savoir mettre les corps en valeur en utilisant les moyens dont ils disposent. Mais je trouve ça bien de rappeler parfois que la vie, ce n'est pas que ça. Qu'il existe des milliers de corps différents qui ont tous leurs particularités et qui peuvent être très excitants. Et que le sexe, ce n'est pas sale. On ne le dit pas assez.

Bref, voila pourquoi j'aime Pornostagram et pourquoi j'y contribue. Je vous laisse avec une photo de boobs en plus pour la peine.

KEUR KEUR <3


lundi 24 mars 2014

Çalu té ki ?

Il paraît que quand on est poli, on se présente. J'ai sûrement un paquet de défauts, mais je crois être plutôt polie, quand il faut en tout cas, je vais m'y atteler du coup.

Bref, tout ça pour en arriver à l'éternelle question : mais t'es qui en fait ?

Une fille, avec des boobs et tout le bordel qui va avec. Une étudiante d'une vingtaine d'années plus précisément. En France. Voila, on a fait connaissance.

Quoi, moi, escroc ? Mais non, quelle idée. Je pourrais dire un paquet de choses plus chiantes passionnantes les unes que les autres mais bon, je n'en vois pas l'utilité pour le moment. J'ai ouvert ce blog pour avoir un endroit où balancer un peu tout ce qui me passe par la tête librement. Du coup, ce qui m'intéresse (en dehors des licornes, de James Deen, des pandas et des photos de boobs - entre autres choses), vous le saurez au fil du temps. Idem pour ma façon de penser, de m'exprimer, ou je ne sais quoi.

Je préfère garder un peu de mystère sur qui je suis par contre, si on peut appeler ça comme ça. N'espérez pas voir ma tête par ici avant un moment du coup. Ni mon prénom. Je n'en vois pas l'utilité pour le moment. Et comme je l'ai dit, j'ai envie de pouvoir m'exprimer librement, sans avoir peur de tomber sur quelqu'un qui me connaît et avec qui je dois prendre des pincettes en temps normal (politesse, hiérarchie, tout le bordel).

Vous pouvez me trouver ailleurs par contre, toujours sous le pseudo de Minka Kitty Cat :
- sur pornostagram (NSFW même si vu le nom, je ne sais pas si c'est vraiment utile de le préciser)

Je vous laisse avec une petite vidéo d'un groupe que j'ai découvert un peu plus tôt dans la journée.

KEUR KEUR <3


dimanche 23 mars 2014

First but not last.

Bon, il faut bien commencer quelque part, alors je me lance.

Pendant des années j'ai tenu des "blogs". Rien de bien passionnant ou impressionnant. Plutôt des bouts de vie balancés sur Skyblog (on ne se moque pas, je suis sûre que la plupart d'entre vous sont passés par là ! Enfin, au moins ceux qui, comme moi, ont grandit dans les années 90). Enfin, je m'aperçois que ce petit espace d'expression me manque. Un endroit ou partager coups de cœur, coups de gueule, semblants de réflexions.

Ça fait partie de mes défauts - et qualités je suppose - mais je m'intéresse à un paquet de trucs, je suis curieuse, et en plus, j'ai du mal à fermer ma gueule. Quand des trucs me branchent, il faut que j'en parle, que je les partage. Et inversement, sinon ce n'est pas drôle.

J'aurai pu vous épargner ça et faire subir mes monologues à mon entourage mais c'est moins marrant. Mon côté sadique sûrement. Et puis, quoi de mieux qu'internet pour découvrir des choses sur lesquelles on ne serait jamais tombé sinon ? Ou pour échanger dans un semblant de liberté, dialoguer ouvertement sous couvert d'un anonymat illusoire ?

Oh, je ne vous promet pas du grand art. Encore moins une régularité à toute épreuve. Je vais juste essayer de rester moi même, d'écrire dans le style le moins lourd possible et d'embarquer quelques uns d'entre vous avec moi.

Je vais m'arrêter là pour le moment, histoire de ne pas vous faire fuir trop vite avec un énorme pavé dès le début. Et puis, nous ne sommes pas encore intimes, il faudra attendre un peu pour des présentations plus poussées.

KEUR KEUR <3